mardi 31 janvier 2017

La question de la pédophilie

Ce fut une très bonne idée de faire précéder le débat sur la pédophilie dans l'Église d’un extrait de Spotlight, un film qui met l’accent sur la responsabilité collective.

Isabelle de Gaulmyn, auteure d’Histoire d’un silence et rédactrice en chef adjointe de La Croix, et Vincent Neymon, directeur des communications à la Conférence des évêques de France, ont présenté un point de vue empreint d’émotions lors des Journées François-de-Sales.

Découvrir, trente ans plus tard, qu’elle côtoyait au sein du mouvement scout, sans le savoir, des victimes de pédophiles prêtres, fut pour Isabelle de Gaulmyn un véritable choc. «Je me suis sentie coupable.»

Ce constat l’a amenée à mener une enquête et à écrire un ouvrage sur le résultat de sa recherche. «J’avais le sentiment d’être contre mon Église. J’en suis sortie différente.»

Le silence des victimes et des familles s’explique difficilement pour quelqu’un qui n’a pas vécu ce drame. «Pourquoi en parler 35 ans après?», a-t-on lancé à la journaliste. Mme Gaulmyn incite ses collègues à écouter les victimes, à leur faire exprimer cette «douleur cachée».

On peut se demander pourquoi l’Église de France a mis du temps à traiter cette réalité. Vincent Neymon dit qu'un tel acte semblait tellement inconcevable qu’en réaction, il y a eu une forme de deni.

«Le silence permet de croire que cela n’existe pas. Quand un prêtre se dénonce à son évêque, ce dernier est décontenancé devant un fils.»

Depuis deux ans, les évêques ont fait une réelle prise de conscience de la souffrance. «Les victimes ont permis que cela éclate.»

En tant que responsable des communications, l’objectif de Vincent Neymon a été de travailler en coopération avec les victimes, les médias et l’institution.


- Texte et photo de Gaëtane Larose, ex-présidente de l'ACPC, ancien nom de l'AMéCO. Elle participe, à Annecy, aux 21e Journées François-de-Sales, un événement organisé par la Fédération des médias catholiques

Poste en communications chez les franciscains

Les Franciscains du Canada sont à la recherche d'une personne technicienne en communication. Le poste, de 14 heures/semaine, demande de rédiger des textes et communiqués, de réaliser des revues de presse et d'appuyer des activités de communication, de production et de promotion.

On demande aux candidats et candidates d'avoir des aptitudes pour gérer des réseaux sociaux, d'être familier avec l’Église catholique et d'être motivé à oeuvrer dans un milieu confessionnel.

lundi 30 janvier 2017

Soirée Relations reportée

La Soirée Relations prévue ce soir à Montréal est reportée au 20 février à 19 h, en raison des événements de Sainte-Foy.

«Le Centre justice et foi tient à exprimer sa solidarité avec tous les concitoyens et les concitoyennes de confession musulmane, particulièrement à ceux et celles du Centre culturel islamique de Québec ainsi que leurs proches. Nous dénonçons la violence qui s’est exprimée à travers cet acte inadmissible ainsi que les propos haineux qui l’alimentent».

Le Carnet du carême est un best-seller

Selon Gaspard, un service d'information sur les livres vendus au Québec, le Carnet du carême 2017, publié par Novalis et sa revue Vie liturgique, se classe au 2e rang des ventes québécoises.

Le premier rang des ventes est occupé, pour la semaine du 16 au 22 janvier, par le best-seller de Pierre-Yves McSween, En as-tu vraiment besoin?

Céline Therrien et Jocelyn Girard, ce dernier étant un collaborateur régulier auprès de Vie liturgique et d'autres publications membres de l'AMéCO, ont rédigé ce livret.

Comment parler de l’islam aujourd’hui?

Les trois participants à cette table ronde des Journées François-de-Sales, Inès Safi, Michael Privot et Farid Abdelkrim, illustrent différentes façons de vivre l’islam.

Physicienne, Inès Safi  dit que l’islam a été dénaturalisé. Elle s’intéresse au phénomène foi et science. Elle croit que l’islam se définit à travers des modèles vivants, par exemple des réalisations artistiques. Elle a illustré son propos à partir de modèles féminins.

Farid Abdelkrim a débuté son intervention en répétant à quatre reprises «Je suis Français, Français et musulman». À la suite de la perte d’un ami, en quête de sens et d’identité, il a rencontré les Frères musulmans. En 2015, il a cessé d’être islamiste et il est devenu humoriste.

Michael Privot, Belge et musulman, se définit comme un enfant de la post-modernité. Il a côtoyé le catholicisme, le bouddhisme, la religion juive pour finalement adhérer à l’islam. Il est resté plusieurs années avec les Frères musulmans. Pour lui, la diversité fait partie de l’univers. Il incite les médias à normaliser la diversité, à présenter une diversité de profils, à faire entendre des voix diverses de musulmans.


- Texte et photo de Gaëtane Larose, ex-présidente de l'ACPC, ancien nom de l'AMéCO. Elle participe, à Annecy, aux 21e Journées François-de-Sales, un événement organisé par la Fédération des médias catholiques.

dimanche 29 janvier 2017

La communication d’un pape

À écouter les trois intervenants à la table ronde des 21e Journées François-de-Sales intitulée François, la communication d’un pape, on comprend que ce pape dérange les habitudes de la salle de presse du Vatican. On sent même une certaine nostalgie des textes de Benoît XVI, toujours clairs et d’une réelle profondeur.

Romilda Ferrauto, ancienne rédactrice en chef à Radio Vatican, constate que le pape ne plaît pas à tout le monde et qu’il y a trois types d’opposants au style de François: ceux qui pensent qu’il n’est pas sincère, ceux qui ne l’aiment pas du tout et ceux qui aiment sa spontanéité mais en redoutent les conséquences.

L’emballement médiatique du pape irrite certaines personnes. Ils craignent qu’il sème le trouble par ses déclarations sur le vif et qu’il favorise l’image au détriment du message. Certains croient même qu’il favorise les musulmans au détriment des chrétiens d’Orient.

Jean-Louis de la Vaissière, correspondant à l'Agence France-Presse, trouve que le pape François est un homme inquiet de la portée de ses paroles et qu’il veut éviter les polémiques.

Antoine-Marie Izoard, maintenant à Famille chrétienne, a été «bousculé» dans sa pratique journalistique lorsqu’il travaillait à l’agence d’information  I.Media à Rome. Il a été séduit par ce pape mais il trouve que ce qui pose problème pour le service des communications du Vatican, ce sont les discours à huit clos, les appels téléphoniques et les lettres de François, «un homme libre».


- Texte et photo de Gaëtane Larose, ex-présidente de l'ACPC, ancien nom de l'AMéCO. Elle participe, à Annecy, aux 21e Journées François-de-Sales, un événement organisé par la Fédération des médias catholiques

samedi 28 janvier 2017

Le fait religieux dans les médias

La présence du fait religieux ou des religions dans l’espace public appelle-t-elle à une modification des pratiques journalistiques de la presse catholique?

Invité à répondre à cette question en conférence d’ouverture lors des 21e Journées François-de-Sales, Christian Makarian, directeur délégué de la rédaction de L’Express, affirme que le fait religieux est revenu dans les médias «avec force et violence».

Il affirme qu'«expérimentés en destruction», les djihadistes «ont le projet mondial d’utiliser le fait religieux».

«L’Islam remet la religion au cœur du monde. Elle nous ramène à notre identité», a-t-il ajouté.

Pour M. Markarian, la culture occidentale a appris aux Français «à  se défaire de leur identité». Il croit que l’actualité religieuse internationale envahit la presse écrite «ce qui est voulu par les djihadistes». Il se dit convaincu que les grands médias ont dépossédé la presse catholique, pourtant la «plus qualifiée pour amener une réflexion».

L’assassinat du père Jacques Hamel, le 13 novembre 2016, «a vu l’Église venir au secours de l’État». Pour lui, cet événement est un tournant dont il tire les conclusions suivantes : il ne faut pas avoir honte de son identité chrétienne. Il invite la presse catholique à faire avancer l’information religieuse. «Vous en êtes les experts. La presse catholique, c’est l’approfondissement. Apportez plus de connaissances, démontez les conflits par la connaissance.» » Il va même jusqu’à dire que «lorsqu’il n’y aura plus de presse catholique, il n’y aura plus de presse».

Christian Markarian souhaite la création d’un prix international au nom du père Jacques Hamel.


- Texte et photo de Gaëtane Larose, ex-présidente de l'ACPC, ancien nom de l'AMéCO. Elle participe, à Annecy, aux 21e Journées François-de-Sales, un événement organisé par la Fédération des médias catholiques.

La Revue Sainte-Anne: entraide

«Pour faire cet éditorial, je me suis arrêté à penser à toutes les personnes et tous les groupes de personnes qui peuvent faire de l’entraide en 2017 et les noms sont rapidement devenus innombrables, au point de m’étourdir. Alors pour me confirmer que je n’inventais rien, j’ai fait une courte recherche Internet pour constater qu’il y a près de 400 organismes reconnus par Centraide et ce n’est qu’un début. Une vraie recherche dénombrerait des milliers d’organismes, donc des centaines de milliers de bénévoles et probablement des millions, à travers le monde», écrit Richard L' Archer, directeur de La Revue Sainte-Anne, dans le premier numéro de l'année 2017.

vendredi 27 janvier 2017

Le gazouillis de la semaine

Chaque vendredi, un tweet qui intéressera tout particulièrement les membres de l'AMéCO par sa pertinence, son style, ses images et/ou son propos.

jeudi 26 janvier 2017

Notre-Dame-du-Cap: prix d'excellence

«J’ai participé en octobre dernier au congrès de l’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO), association dont la revue Notre-Dame-du-Cap est membre. Lors de cet événement annuel, l’AMéCO décerne ses Prix d’excellence pour récompenser la qualité du journalisme chrétien d’ici. Notre magazine a remporté deux des neuf prix attribués cette année», se réjouit Stéphane Gaudet, rédacteur en chef de la revue, dans son éditorial de janvier.

«Il y a de quoi être fier qu’une association professionnelle regroupant les médias religieux du Canada francophone reconnaisse la qualité de notre magazine», ajoute-t-il. «Pour le nouveau rédacteur en chef, cette reconnaissance terminait en beauté une première année à la barre de Notre-Dame-du Cap

mercredi 25 janvier 2017

En direct des Journées François-de-Sales

Directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de directeur de Radio Vatican de 2006 à 2016, le jésuite Federico Lombardi a prononcé la conférence d'ouverture des 21e Journées François-de-Sales. Ex-présidente de l'ACPC, Gaëtane Larose participe à cet événement. Elle vient tout juste de nous acheminer ces notes.

Le père Lombardi a travaillé avec trois papes différents. Il s'est attardé, dans sa conférence, à présenter les papes qu'il a servis du point de vue des communications.

Il a eu l’occasion d’accompagner Jean-Paul II dans une trentaine de voyages. À ses yeux, c'était un homme qui n’avait pas peur d’être lui-même et il ne se laissait pas conditionner dans un modèle. Il était cohérent et d’une personnalité très forte. Ce pape a donné au monde la plus grande image du pardon. Il a voulu, en montrant sa maladie, se faire solidaire de tous les malades. Jean-Paul II s’exprimait avec une profonde crédibilité. Il a démontré une grande attention aux différentes cultures. Il avait une force pour parler aux peuples de leur culture, de leur histoire, de leur vocation. Il savait leur proposer des défis. Il avait le don des langues et montrait un souci de parler la langue des pays visités. Il a montré sa confiance réelle aux médias et les médias l’ont compris. Après chaque voyage, il réunissait l’équipe des médias du Vatican.  

Benoît  XVI a été un pape de l’ordre, de la clarté et de la profondeur. Ce n’était pas un grand communicateur mais il avait une grande capacité de synthèse. Le père Lombardi a admiré son courage et son humilité  d’avoir «pris sur soi» la faute de l’Église en matière d’abus sexuel. Il n’avait pas la préoccupation de l’image. Il a fait preuve d’une grande lucidité dans sa décision de renonciation à la papauté. Le père Lombardi se dit convaincu de la sincérité et de la profondeur de sa décision.

La situation avec le pape François est différente. Cet homme est spontané, libre dans l’expression et il désire répondre à des questions vivantes. Ses homélies sont très appréciées mais il ne fournit pas de textes écrits. «Il faut le respecter dans son originalité», dit le père Lombardi. Au Vatican, il n’y a pas une seule personne qui connaisse tout de l’agenda du pape François. «Il conserve sa liberté de vie». Son style de communication se situe davantage dans les gestes que les paroles. La force de son message se situe au plan de la crédibilité et de la cohérence. Le père Lombardi croit que nous vivons de grands  moments alors que le monde regarde le pape et regarde l’Église. Le pape François, dit-il, est une «grande autorité morale pour le monde d’aujourd’hui».

Les 21e Journées François-de-Sales se dérouleront cette année du 25 au 27 janvier 2017 à Annecy, en France. Le thème: Les religions font la une. C'est la Fédération des médias catholiques qui organise cette rencontre. (photo: Gaëtane Larose)

Mission-Air: avenir de la publication

Une autre revue membre de l'AMéCO opte pour le numérique. 

Dans le numéro d'hiver de Mission-Air, on indique que «jusqu'à l'automne 2017, la revue sera semblable à celle que vous recevez maintenant».

Les responsables feront dès lors «parvenir, trois fois par année, un document intitulé Courrier Mission-Air composé de quatre feuillets recto-verso, donc beaucoup moins volumineux, où les informations et les textes de réflexion seront plus condensés. Ce document sera envoyé par courrier électronique».

mardi 24 janvier 2017

Message de la JMCS 2017

Le Vatican vient tout juste de mettre en ligne le message du pape François pour la 51e Journée mondiale des communications sociales. Il porte le titre suivant: Communiquer l'espérance et la confiance en notre temps. Ce texte est habituellement rendu public le 24 janvier, jour de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes.

Ensemble: pierre angulaire et clé USB

Le plus récent numéro du bulletin Ensemble, une publication de l'archidiocèse de Sherbrooke, raconte le début de la construction d'une nouvelle résidence pour les Petites Sœurs de la Sainte-Famille. En octobre, on a béni la pierre angulaire du nouvel édifice. 

«Cette pierre de granit, qui arborera la date de construction de la nouvelle demeure, conserve en son cœur une clé USB sur laquelle ont été enregistrés des documents qui relatent un bref historique de la communauté et surtout, une explication du pourquoi, par qui et comment la maison Au Boisé d’Élodie aura été construite. On y retrouve aussi des médailles bénites et une relique de Mère Léonie», écrit le rédacteur Benoît Labonté.

lundi 23 janvier 2017

Cinéma religieux à l'émission Questions d'aujourd'hui

Directeur de la revue Notre-Dame-du-Cap, amateur de cinéma, Gilles Leblanc discute du cinéma religieux à l'émission radiophonique Questions d'aujourd'hui. Cette émission est diffusée par Radio VM et Radio Galilée à différents moments de la semaine.

Questions d'aujourd'hui est une production de l'Office de catéchèse du Québec.

La vie dans notre Église: solidarité

«La solidarité était «inscrite dans l’ADN» de nos ancêtres. Qui n’a jamais entendu parler de ces corvées d’entraide qui se mettaient spontanément en place dans les paroisses rurales d’autrefois afin de venir en aide à une famille dont la maison, la grange ou l’étable avaient été rasées par les flammes ? On s’empressait alors de rebâtir ces bâtiments afin que ces familles et leurs animaux puissent à nouveau se loger entre quatre murs», écrit Frédéric Barriault dans le plus récent numéro de La vie dans notre Église.

dimanche 22 janvier 2017

Bulletin de communication: 375e de Montréal

«En 1642, le 17 mai, Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve et la vénérable Jeanne-Mance, deux laïcs remplis de foi et de zèle missionnaire, arrivent sur l’île et fondent Ville-Marie en l’honneur de la Vierge Marie. La messe est célébrée dès l’arrivée, affirmant ainsi la dimension spirituelle de cette fondation.»

Le Bulletin de communication, une publication du diocèse de Valleyfield, publie la lettre pastorale que l'archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, a dévoilée à l'occasion du 375e anniversaire de Montréal.

samedi 21 janvier 2017

Soirée Relations: pétromonarchies du Golfe persique

Les pétromonarchies du Golfe persique sont devenues des alliées des États occidentaux en dépit de l’absence de démocratie et du manque de respect des droits humains qui y règnent, en plus de la promotion qu’elles font d’un certain fondamentalisme islamique, affirme l'affiche de la conférence-débat.

Les pétromonarchies du Golfe sont-elles des alliés contre-nature? La question sera posée lors de cette Soirée Relations du 30 janvier 2017 tenue à la Maison Bellarmin, là où se trouvent les bureaux de la revue Relations.

vendredi 20 janvier 2017

Le gazouillis de la semaine

Chaque vendredi, un tweet qui intéressera tout particulièrement les membres de l'AMéCO par sa pertinence, son style, ses images et/ou son propos.

jeudi 19 janvier 2017

Parabole: mère d'Youville

«Bien avant notre temps, Mère Marguerite d’Youville a eu cette vision de la beauté inachevée du monde et de la grandeur de l’homme. Cette femme avait la trempe des héros qui font l’histoire; mais parce que son âme était plus forte que son bras, elle a fait passer la vie avant l’histoire et fait passer la vie et le bonheur des humbles avant la gloire des grands de ce monde. Elle a guidé ses sœurs, les Sœurs Grises, qui continuent son œuvre dans l’espace et le temps, à soigner gratuitement les malades avant la naissance de l’assurance hospitalisation, à nourrir, loger, défendre les pauvres et les maltraités avant la création des centres d’accueil et de l’assistance sociale. L’œuvre des Sœurs Grises est l’un des plus beaux témoignages que la créature puisse rendre à son Créateur qui, en nous laissant la création en friche, nous invite à la parachever.»

Le magazine Parabole reproduit ce texte qu'Antonine Maillet avait rédigé au lendemain de la canonisation de Mère d'Youville. Son propos sert bien la thématique de tout ce numéro: S'ajuster au projet de Dieu.

mercredi 18 janvier 2017

Décès de Huguette Bergeron-Fortin

Directrice de la revue Vivre en Église, une publication de l'archidiocèse de Montréal, Huguette Bergeron-Fortin est décédée le 16 janvier au Centre d’hébergement Marie-Rollet de Montréal. Madame Bergeron-Fortin a aussi été membre du conseil d'administration de la revue L'Église canadienne. Publiée jusqu'en décembre 2006, Vivre en Église a été remplacée par la publication thématique Haute Fidélité.

Les funérailles de Huguette Bergeron-Fortin auront lieu le samedi 21 janvier.

Nouvelle revue franciscaine: espérance

«Remettre l’autre debout. Souvent aussi, accepter que l’autre nous remette debout. Toutes les contributions de ce numéro pointent dans la même direction: l’espérance.» C'est par ces mots que débute l'éditorial que signe Étienne Godard dans le plus récent numéro de la Nouvelle revue franciscaine.

Le secrétaire du comité de rédaction mentionne notamment l'entrevue qu'il a réalisée auprès d'Estelle Drouvin, coordonnatrice du Centre de services de justice réparatrice (CSJR). «Le survol du travail fait par le CSJR sur ce chemin [d'espérance], est éloquent. Il cherche à reconstruire des liens et réinsérer les acteurs dans le tissu social. J’ai toujours cette parole d’Estelle Drouvin dans la tête. Elle parle du travail du CSJR comme «la création d’un espace de confiance où les gens peuvent se parler».

La publication de CATHII

Le plus récent numéro de CATHII info est en ligne. Cette publication du Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII) compte quatre pages. Dans ce numéro, on rend hommage aux deux religieuses qui ont initié cet organisme, Céline Dubé, CND, et Lise Gagnon, SNJM. 

CATHII info n'est pas membre de l'AMéCO.

mardi 17 janvier 2017

Église de Trois-Rivières: crise

«Dire que l’Église d’ici fait face à une crise relève presque de l’euphémisme. Les symptômes de cette crise sont trop bien connus pour qu’il soit nécessaire d’insister plus avant: chute des vocations, faiblesse de la pratique dominicale et sacramentelle, décrochage des jeunes et des familles, sommes colossales investies dans la sauvegarde du patrimoine religieux», écrit Frédéric Barriault dans le plus récent numéro d'Église de Trois-Rivières.

«Au  cours  des  dernières  décennies,  plusieurs  théologiens ont tiré la sonnette d’alarme et invité leurs coreligionnaires à cesser de rêver à une éventuelle renaissance du catholicisme triomphant d'autrefois. Cette Église-là est bel et bien morte», ajoute-t-il dans son texte sur le tournant missionnaire entrepris par différentes communautés chrétiennes.

lundi 16 janvier 2017

Mgr Marc Pelchat, caricaturiste

Nouvel évêque auxiliaire de Québec, Mgr Marc Pelchat explique dans le numéro de décembre de Pastorale-Québec qu'il a été, un moment, caricaturiste pour un quotidien de Québec.

«Je ne suis qu’un dessinateur amateur, j’admire surtout des professionnels comme Normand Hudon, à l’époque, ou André-Philippe Côté de nos jours. Mais oui, j’ai été caricaturiste politique au journal L’Action catholique, qui venait de changer de nom et de propriétaire. Pendant un an, avec la permission des autorités au Grand Séminaire – car j’étais séminariste à ce moment-là – je me suis acquitté d’un contrat qui exigeait de produire au moins trois caricatures par semaine. J’espère que ce n’est pas moi qui ai causé la fermeture du journal peu après», a-t-il confié au rédacteur en chef René Tessier.

L'Action catholique a été publié de 1915 à 1962. Le quotidien a été remplacé par L'Action (1962-1971) et par L'Action-Québec (1971 à 1973). La collection numérique de BAnQ indique que le quotidien L'Action-Québec fut vendu en 1973 à de nouveaux propriétaires. Son successeur, À propos, ne connaîtra qu'une courte existence (1973-1974)».

dimanche 15 janvier 2017

Gaëtane Larose aux Journées François-de-Sales

«C'est  devenu pour moi un pèlerinage annuel», lance Gaëtane Larose. L'ex-présidente de l'AMéCO (de 2000 à 2005, puis de 2009 à 2013) participera aux Journées François-de-Sales pour une huitième fois.

Les 21e Journées François-de-Sales se dérouleront cette année du 25 au 27 janvier 2017 à Annecy, en France. Le thème: Les religions font la une.
C'est la Fédération des médias catholiques qui organise cette rencontre.

La vie dans notre Église à la BAnQ

Tout éditeur d'un document publié au Québec est tenu de déposer à Bibliothèque et Archives nationales du Québec deux exemplaires de sa publication dans les sept jours suivant une parution. Cette obligation, appelée le dépôt légal, concerne tout aussi bien les éditeurs de livres que les responsables de journaux, revues et magazines. La presse religieuse québécoise n'échappe pas à cette obligation.

Depuis quelques années, des revues ont été créées ou transformées en format numérique et ne sont plus disponibles sur papier. Leurs éditeurs sont invités à déposer un exemplaire numérique. «Le dépôt des publications numériques est volontaire mais fortement encouragé pour favoriser la conservation permanente du patrimoine documentaire québécois», insiste BAnQ.

Les responsables de La vie dans notre Église (diocèse de Saint-Jean-Longueuil) ont déposé auprès de BAnQ dix numéros en format PDF de la publication. Le premier numéro a été publié en décembre 2014.

samedi 14 janvier 2017

Des nouvelles du conseil d'administration

Les membres du conseil d'administration de l'AMéCO se sont réunis jeudi dans les locaux de Communications et Société. Trois dossiers ont été discutés en profondeur, rapporte Frédéric Barriault, administrateur.

Il mentionne cette «demande de subvention auprès du Fonds des périodiques de Patrimoine Canada afin de financer la refonte, la mise à jour et l’optimisation du site web de l’AMéCO». Il a aussi été question de la visibilité de l'AMéCO et de ses membres aux prochains congrès de Signis et de la Catholic Press Association of the United States and Canada qui se tiendront à Québec en juin. Un budget a été prévu afin d'offrir des bourses aux membres de l'AMéCO qui souhaitent participer à ces rencontres.

Enfin, relate Frédéric Barriault, rédacteur à Communications et Société, les discussions sur le congrès 2017 de l'AMéCO ont été amorcées. Cette rencontre annuelle se tient habituellement à la fin du mois d'octobre. Le tout premier congrès de l'AMéCO - l'association portait alors le nom d'Association canadienne des périodiques catholiques - a été tenu en septembre 1968. L'organisme fêtera son 50e anniversaire en 2018.

vendredi 13 janvier 2017

Le gazouillis de la semaine

Chaque vendredi, un tweet qui intéressera tout particulièrement les membres de l'AMéCO par sa pertinence, son style, ses images et/ou son propos.

jeudi 12 janvier 2017

Prêtre et pasteur: carême 2017

Le numéro de janvier de la revue Prêtre et pasteur propose des textes pour le carême 2017.

«Durant le carême, nous sommes invités au jeûne et à la privation», note le comité de liturgie de la paroisse Saint-Pierre-Apôtre de Montréal. C'est lui qui signe les textes de la célébration du pardon, tenue durant le carême.

Le comité note qu'il existe d'autres formes de jeûne que celle de la privation de nourriture. Il  suggère de «se priver d'un loisir, d'une activité sociale, d'une émission de télé, pour prendre du temps avec des personnes qui ont besoin de notre présence, même si ces personnes ne sont pas celles que nous choisirions en priorité».

mercredi 11 janvier 2017

SpiritualitéSanté: sens de l'existence

«Nous avons la chance inouïe d’avoir reçu le don de l’existence et, à la différence de l’abeille, de la pierre ou du chou-fleur, nous pouvons nous en rendre compte et nous en émerveiller. C’est une expérience qui nous coupe littéralement le souffle», écrit Jean  Grondin, professeur de philosophie à l’Université de Montréal, dans le plus récent numéro de SpiritualitéSanté.

«Cette expérience a le don de relativiser toutes nos petites mesquineries, qui ne sont que vanité, et elle ne peut que nous remplir de gratitude devant le prodige et la beauté de la vie. C’est certainement une expérience privilégiée – et un sens de la vie – que les personnes en fin de vie peuvent développer et transmettre à ceux qui sont trop occupés pour s’y arrêter et qui l’ont un peu oublié», poursuit-il.

mardi 10 janvier 2017

Aujourd'hui Credo: changements en 2017

«Le fait que cette parution d’Aujourd’hui Credo soit la dernière édition papier m’attriste beaucoup, mais ce tournant ne signifie pas la fin de la publication», écrit Kristine Greenaway, responsable de l’équipe des Ministères en français de l'Église Unie du Canada, dans le plus récent numéro de la revue. Pour elle, cela «marque plutôt le début d’une nouvelle ère dans laquelle les pèlerins partagent leurs récits dans les auberges d’aujourd’hui – celles des médias sociaux.»

Elle explique qu'en 2017, quatre numéros d’Aujourd’hui Credo seront publiés. Ils «ressembleront beaucoup à l’édition papier. Ils seront acheminés directement dans les boîtes courriel des personnes dont le nom figure sur notre liste de diffusion. Ils seront aussi disponibles sur le site egliseunie.ca et sur la page Facebook des Ministères en français. Et mieux encore, la revue sera publiée gratuitement – un prix imbattable!»

Elle ajoute que «les éditions papier ne disparaîtront pas complètement puisque nous publierons deux dossiers qui seront diffusés en format imprimé ainsi qu’en ligne». Un premier dossier portera sur le 500e anniversaire de la Réforme. «Plus tard dans l’année, nous amorcerons la publication de certains articles qui figureront dans l’édition en ligne, et sur un nouveau site Web Aujourd’hui Credo associé au site egliseunie.ca qui sera mis en ligne. Cette façon de publier des articles en les dotant de leur propre adresse URL en facilitera l’accès et le partage sur les médias sociaux.»

lundi 9 janvier 2017

Neuf ans dans la blogosphère

Le blogue Nouvelles de l'AMéCO débute sa 10e année d'existence. Lancé le 1er janvier 2008, le blogue a depuis publié 4680 billets sur la presse religieuse ainsi que les membres de l'AMéCO (autrefois l'ACPC).

Parmi les cinq billets les plus lus depuis la fondation du blogue, un seul a été publié en 2016. Grâce aux moteurs comme Google, plusieurs textes du blogue, même s'ils ont été publiés il y a quelques années, sont régulièrement consultés par les chercheurs.

1 - Nouveaux et anciens blogueurs (9 septembre 2012)
2 - Prières universelles en ligne (18 mai 2008)
3 - Missions des Franciscains: 90e anniversaire (25 mars 2013)
4 - Décès de Luce Dion (23 décembre 2010)
5 - Gagnants des prix d'excellence de l'AMéCO (20 octobre 2016)

dimanche 8 janvier 2017

Prions en Église: cesser de souffrir

«Ces derniers mois, un sujet revient souvent dans l’actualité: l’aide à mourir dans la dignité. J’aimerais quant à moi entendre davantage parler de l’aide à vivre dans la dignité», écrit Dany Dubois dans le numéro de janvier de Prions en Église.

«La nuance peut sembler subtile, mais pour moi, elle est cruciale. Selon Statistiques Canada, un jeune de 25 ans et moins se suicide toutes les 16 heures au pays. L’Organisation mondiale de la santé estime de son côté qu’il y aurait 20 tentatives pour chaque décès par suicide. Une conviction m’habite malgré cela: ces jeunes ne désirent pas vraiment périr, ils veulent juste cesser de souffrir. Tout comme les personnes souhaitant l’aide médicale à mourir. Peut-être pourrions-nous investir plus de temps, d’énergie, d’amour pour accompagner adéquatement les vivants; ainsi mourir deviendrait peut-être une option moins envisageable.»

Nouvelle rédactrice en chef

Après la publication d'un numéro (image ci-contre) à titre de rédactrice en chef invitée, Suzanne Grenier a reçu le mandat de diriger Aujourd'hui Credo durant toute l'année 2017. Elle indique au blogue Nouvelles de l'AMéCO qu'un dossier spécial est en préparation pour souligner le 500e anniversaire de la Réforme.

samedi 7 janvier 2017

Dans Le Devoir

Ce matin, dans Le Devoir, Louis Cornellier recommande la lecture du livre Le désert et l'oasis du rédacteur en chef de Relations, Jean-Claude Ravet.

«Jean-Claude Ravet, malgré la constance de son activité intellectuelle à Relations depuis quinze ans, reste malheureusement méconnu. Ce livre dense et tranchant, d’une éclatante beauté littéraire, confirme que sa voix puissante doit être entendue au-delà du désert», écrit-il.

vendredi 6 janvier 2017

Le gazouillis de la semaine

Chaque vendredi, un tweet qui intéressera tout particulièrement les membres de l'AMéCO par sa pertinence, son style, ses images et/ou son propos.

jeudi 5 janvier 2017

En son Nom: réfugiés

«À cette époque où plusieurs milliers de réfugiés syriens arrivent parmi nous, je suis impressionnée par la généreuse participation de congrégations religieuses et d’organismes chrétiens à leur accueil. Le numéro d’aujourd’hui en présente plusieurs témoignages», écrit Diane Marleau en présentation du numéro de novembre-décembre d'En son Nom.

«Des réfugiés, il y en a partout finalement mais leur histoire est combien différente de la mienne. Des millions de réfugiés et de déplacés dans le monde fuient des conflits politiques et des persécutions religieuses. Dans notre monde, soi disant, plus moderne, force est de constater qu’il y a un recul de la liberté religieuse», poursuit-elle.

mercredi 4 janvier 2017

Pauligraphies: Librairie Paulines

La libraire Jeanne Lemire raconte le 10e anniversaire de l'arrivée de la Librairie Pauline dans le quartier Rosemont de Montréal. «Fortement centrée sur la diffusion d’ouvrages religieux, elle est devenue une librairie générale tout en maintenant sa spécialité en sciences humaines et religieuses», explique-t-elle dans le plus récent numéro de Pauligraphies. «La vie familiale caractérise notre quartier, en conséquence la librairie devient un vecteur important pour le développement du loisir culturel. En passant par les jeux éducatifs, les contes, la bande dessinée, les documentaires, l’éthique, le savoir-faire et le savoir-vivre, des milliers de jeunes et d’adultes sont rejoints.»

mardi 3 janvier 2017

L'histoire de la revue Le Précurseur

Le tout premier numéro de la revue Le Précurseur paraît le 1er mai 1920. Afin de raconter l'histoire de leur publication bientôt centenaire, les responsables ont préparé une très belle page Web, un modèle pour les autres publications membres de l'AMéCO. On présente l'évolution de la revue au fil des années.

«Les vingt pages du premier numéro se présentent comme le Bulletin des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée-Conception. La revue paraitra quatre fois par année. Sa toilette est modeste, sa littérature bien simple: celle du cœur. Aucune recherche de rigueur stylistique ou de notoriété littéraire, la revue fera pourtant figure de pionnière. S’aventurer dans le domaine des publications en 1920 témoignait d’une clairvoyance et d’une audace extraordinaires!», écrit-on sur les débuts de la publication.

lundi 2 janvier 2017

Missions Étrangères: barbier de rue

«À Phnom Penh, tout près de notre maison régionale, il m’arrive de croiser un barbier de rue. L’homme, fort probablement originaire de la campagne, a trouvé un moyen original de gagner sa vie et celle de sa famille récemment installée dans la capitale.»

Missionnaire au Cambodge, Diover Zabala propose dans Missions Étrangères des mini reportages où «il partage tant ses découvertes de la capitale que de la campagne cambodgienne».

Le barbier de rue «sait tout sur le quartier», ajoute-t-il. «Il faut dire qu’il est particulièrement bien informé par les conducteurs de mototaxi qui profitent régulièrement des chaises vacantes de son poste de travail, pour lui faire part des dernières nouvelles.»

dimanche 1 janvier 2017

Bonne année 2017