mardi 4 décembre 2012

Le retour de Parabole

Après un silence de huit ans, revoici Parabole, un webzine de dix-huit pages publié par la Société catholique de la Bible. «Les formats changent, mais la mission de la revue reste la même: offrir une lecture éclairée du texte biblique pour que la Parole jaillisse de la rencontre des Écritures avec l’aujourd’hui des situations, des questionnements, des défis qui nous définissent en ce début du 21e siècle», écrit Yves Guillemette, prêtre et rédacteur en chef.

Parmi les signataires des articles de ce numéro, mentionnons les biblistes Jean-Pierre Prévost et Sébastien Doane, et le théologien Jean-Marc Barreau. Gilles Leblanc, ex-directeur de Présence magazine, signe la chronique Cinéma, tandis que Sabrina Di Matteo, ex-rédactrice en chef de la revue Haute Fidélité, discute de la fin du monde avec Robert Lamontagne, directeur exécutif de l’Observatoire du Mont-Mégantic.

1 commentaire:

  1. Philippe Vaillancourt6 décembre 2012 à 11 h 10

    Certes on peut saluer le retour de Parabole. Mais le retour de la revue s'accompagne aussi d'un retour... en 2003.

    Oui, cette époque où les médias sociaux n'existaient à peu près pas, cette époque où publier une revue en PDF avait encore un sens.

    Notez que je ne me prononce aucunement sur le contenu, mais bien sur le moyen de diffusion de ce contenu.

    Parabole se nuit à elle-même et à sa diffusion en choisissant ce moyen. Le contenu devrait être accessible en deux clics, pas en abonnement/lien + fichier + logiciel : c'est trop lourd et trop long.

    Par ailleurs, le choix de procéder par PDF rend la diffusion plus compliquée en nuisant de facto à la retransmission via les outils de partage les plus utilisés aujourd'hui. On y publie un article extraordinaire ? Il y a de fortes chances que personne ne le sache...

    Je ne peux donc qu'être en désaccord avec la formule "le format change". Car le format ne change pas : nous sommes encore dans une logique de bonne vieille revue où tout est conçu pour l'impression. Le papier a simplement été remplacé par le ficher. Ce carcan auto-infligé étonne.

    Cela dit, bravo à l'équipe qui a pondu de très bons textes pour ce premier numéro. Il va sans dire que le Québec a besoin d'une telle revue. Mes meilleurs vœux pour cette nouvelle aventure.

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