mardi 13 avril 2010

Communications diocésaines

«Les deux entités, Église et société, évoluent dans des bulles séparées entre lesquelles le contact est fragile et éphémère. Pourtant, c'est par le dialogue que l'Église pourra le mieux enrichir la société, après avoir d'abord accepté que cette dernière ait des choses à lui dire». Dans son mémoire de maîtrise déposé en décembre 2004, Sylvie Bessette examine le rôle et la place qu'occupent, dans l'Église, les communications diocésaines et les communicateurs qui y travaillent.

Son texte vient d'être publié sur Internet en «version abrégée et modifiée» par le site MediaSocial.ca de l'Observatoire Religions et médias de l'Université Saint-Paul.
L'auteure constate que «ce que l'on demande aux communicateurs diocésains relève de l'image (relations harmonieuses avec les médias), de l'enseignement (information et animation), mais pas de la construction de sens au sein d'un Peuple de Dieu considéré comme composé d'individus responsables et membres à part entière d'une Église en marche. Cette actuelle approche quelque peu condescendante doit être corrigée si on veut garder l'Église et la société sécularisée en contact mutuel et respectueux.»

L'actuelle coordonnatrice du Bulletin du Centre Rosalie-Cadron-Jetté estime que, «pour donner un élan et un souffle plus puissant aux communications diocésaines», il faut offrir «une formation plus cohérente», notamment en relations publiques. «Il n'y a pas de formation directe en relations publiques même si les communicateurs diocésains se définissent souvent comme des relationnistes. Conséquemment, la pratique qui en est faite est partielle et souvent superficielle. Une meilleure connaissance engendrerait une pratique plus éclairée.» Elle suggère aussi «de commencer une réflexion sérieuse sur l'internet et sur l'utilité et la finalité des sites Internet diocésains et ecclésiaux en général».

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