mardi 3 décembre 2013

Relations: le dieu-marché

«La personne humaine – rien de plus normal – nous passionnera toujours davantage que les entreprises, quand bien même celles-ci seraient des citoyens qui ont des droits, comme l’a déjà affirmé avec outrecuidance Lucien Bouchard, ou qu’elles agiraient en psychopathes, comme l’a montré le film The Corporation», écrit en éditorial, Catherine Caron, dans la revue Relations de décembre.

«L’autre est celui qui nous attire ou nous dérange», ajoute la rédactrice en chef adjointe. «On le voit bien dans le débat sur la Charte des valeurs. La confusion entourant les termes de ce débat et les amalgames faits sont déplorables. Ils permettent non seulement de nourrir une peur démesurée de l’autre, mais de fustiger sans modération tous les dieux en omettant commodément le dieu-marché.»

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Merci pour vos commentaires. Ils seront publiés après modération.