samedi 18 juillet 2009

Le Prions vilipendé

Pour avoir publié le texte d'un enseignant favorable au cours Éthique et culture religieuse, Prions en Église est violemment attaqué par la revue Égards. Le trimestriel, qui se définit comme la revue de la résistance conservatrice, dénonce d'abord les propos du professeur Yves Roy, puis écorche la publication hebdomadaire de Bayard Canada / Novalis tout comme son directeur, Jacques Lison.

«Dans son édition du 7 juin dernier, le
Prions en Église, qui a fait montre une nouvelle fois de son manque de jugement, a cru bon de se mettre au service de l’État en publiant un texte d’une rare médiocrité», écrit Jean Renaud, directeur de la rédaction.

Radio Ville-Marie a
présenté cette polémique mercredi dernier et obtenu les commentaires de Jacques Lison. «J’ai reçu environ cinq courriels. On a voulu nous prêter des intentions que nous n’avons pas», a-t-il déclaré. Il a ajouté que toute cette affaire n'a pas eu d'impact sur les abonnements à la revue. Le journaliste et blogueur Philippe Vaillancourt consacre aussi un billet à ce débat dans le blogue Crayon et goupillon. La revue Égards n'est pas membre de l'ACPC.

3 commentaires:

  1. Bravo aux responsables du Prions. On n'est pas en Iran, heureusement ni à l'époque d'avant le Concile Vatican II. Il y en aura toujours pour regretter le passé et le pouvoir absolu de la religion. On ne peut figer l'histoire et il faut savoir lire les signes des temps et s'adapter à notre monde pour pouvoir lui parler intelligemment du message de Jésus Christ. L'Espit y est à l'oeuvre fortement.
    Gérard Laverdure, Montréa(Sentiersdefoi.info etParoisse St-Pierre-Apôtre)

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  2. Honte aux responsable de Prions qui prennent position pour ceux qui limite la liberté en éducation (même les écoles catholiques privées doivent enseigner ce cours, même si cela va contre leur convictions). Il en va de même des enseignants catholiques dans les écoles publiques.

    Autre blogue populaire qui a parlé de cette partialité : Pour une école libre. On y trouve aussi beaucoup d'information sur le cours ECR avec des extraits illustrés de manuels.

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  3. Cher Gérard, c'est certain qu'on n'est plus à l'époque d'avant le Concile Vatican II. Avant le Concile Vatican II, un bon catholique ne se serait jamais permis de critiquer le Prions. C'est bien là le danger qui survient après avoir dit pendant des années aux simples laics qu'ils sont l'Église: il y en a qui se sont mis à le croire. Les croyants, quand ils demeurent attachés à l'Église institutionnelle, sont généralement plus conservateurs que les non-croyants, ou que les croyants qui se sentent détachés de l'institution. J'ai l'impression qu'il y a un hiatus croissant entre le clergé et les fidèles qui restent. Les curés et les évêques québécois se sentent probablement plus proches de leurs anciens confrères défroqués qui ont pu se recycler, pour les baby-boomers, dans la bureaucratie du ministère de l'éducation et les facultés de sciences religieuses dont le cours ECR est la planche de salut.

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